La nouvelle flambée de l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), qui a débuté début septembre, a fait jusqu’à présent 42 morts sur 64 cas confirmés, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé (OMS)mercredi (1er octobre 2025). L’organisation souligne que le risque de propagation régionale reste modéré, tandis qu’il demeure faible au niveau mondial.
Campagne de vaccination pour lutter contre l’épidémie
Les autorités sanitaires congolaises ont lancé une campagne de vaccination à la mi-septembre après qu’une résurgence du virus a été enregistrée dans la province centrale du Kasaï. Le Groupe international de coordination pour la disponibilité des vaccins (CITAV ) a accepté d’envoyer environ 45 000 doses supplémentaires pour soutenir la réponse rapide.
Situation sanitaire fragile et défis sur le terrain
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a expliqué que la situation est exacerbée par :
- Absence d’équipement de protection.
- Mauvais traçage des contacts.
- Surveillance retardée.
- Pratiques funéraires dangereuses.
Elle a également souligné que la « grande mobilité de la population » et le recours aux « guérisseurs traditionnels » augmentent la pression sur le fragile système de santé, ce qui accroît le risque de propagation géographique.
La race zaïroise la plus dangereuse
Le foyer actuel appartient à la souche Zaïre, l’une des plus mortelles des six souches connues d’Ebola, avec un taux de mortalité généralement compris entre 25 et 90 %. Dans la vague actuelle, le taux de mortalité est d’environ 45,7 %.
Historique
Entre 2018 et 2020, la République démocratique du Congo a connu la pire épidémie de son histoire, avec environ 2 300 décès sur 3 500 infections. Depuis que le virus a été détecté pour la première fois en 1976 au Zaïre (ancien nom du Congo), Ebola a causé près de 15 000 décès en Afrique.