L’organisation israélienne Adalah a confirmé la sécurité de l’activiste tunisien Ali Kneiss, l’un des participants les plus importants à la flottille de la liberté pour Gaza, après que ses avocats aient pu le rencontrer lors de son interrogatoire par les autorités d’occupation sionistes. Selon l’organisation Maghreb Steadfastness Flotilla, M. Kneiss, membre éminent de la Coordination de l’action commune pour la Palestine en Tunisie, est de bonne humeur malgré les circonstances.
Tous les militants dont les navires ont été arrêtés ont été transférés au port d’Ashdod, où ils ont été soumis à des interrogatoires poussés. Ils ont ensuite été transférés à la prison de Ketziot, dans le désert du Néguev, situé entre l’Égypte et Gaza, pour commencer leur procès. Un avocat d’Adalah a accompagné Kniss pendant l’interrogatoire et a confirmé son bien-être physique et psychologique, notant qu’il maintient sa détermination malgré la pression.
Détails de l’interception de la flottille À l’aube du mercredi 8 octobre, les forces d’occupation israéliennes ont intercepté neuf navires de la flottille de la liberté, dans une nouvelle tentative de briser le siège de Gaza et d’acheminer de l’aide humanitaire. Les bateaux comprenaient « Abdulkarim Eid », « Alaa al-Najjar », « Anas al-Sharif », « Gaza Sunbird », « Leila Khaled », « Milad », « Spirit of the Spirit », « Um Saad », et « Al-Dameer », qui transportaient 93 journalistes, médecins et activistes. La flottille transporte 145 activistes de plus de 25 pays, ce qui constitue une avancée audacieuse dans le soutien aux Palestiniens.
Historique Ali Kneiss Kneiss était un militant tunisien engagé dans la cause palestinienne et un symbole de la solidarité arabe. Il est actuellement détenu à la prison de Ketziot, alors que l’on craint un procès rapide. Adalah surveille la situation et demande la libération immédiate des militants en tant que civils.
Conséquences de l’arrestation L’incident survient après des semaines d’escalade des tensions, avec la deuxième flottille de la liberté en 2025. Les militants sont détenus dans des conditions difficiles, alors que la communauté internationale réclame leur libération. Des campagnes de solidarité sont organisées en Tunisie et en Europe, appelant à une intervention des Nations unies.