Khalil al-Haya, porte-parole du Hamas dans les négociations de paix avec Israël, a confirmé la fin de la phase militaire directe entre les deux parties, dans une déclaration qui a suscité un optimisme généralisé après deux années d’escalade sanglante. Cette annonce fait suite à la conclusion de sessions intensives organisées au Caire sous l’égide des États-Unis, marquant un premier pas vers une stabilité durable dans la région.
« Nous avons reçu l’assurance de nos frères médiateurs et de l’administration américaine que la guerre était complètement terminée », a expliqué M. al-Haya, soulignant que cet accord représentait « le véritable début d’une paix juste ». Il a souligné que 250 Palestiniens condamnés à perpétuité dans les prisons israéliennes seront libérés, ainsi que 1 700 détenus de Gaza depuis le début du conflit, en plus de toutes les femmes et de tous les enfants détenus. M. Al-Haya a également salué la « fermeté du peuple palestinien qui a enduré deux années de défis », la qualifiant de « preuve de la force de la volonté ».
Le plan de Trump : Les otages seront libérés dans les jours qui viennent Le président américain Donald Trump a annoncé mardi qu’Israël et le Hamas avaient signé la première phase de son programme de paix, qui met l’accent sur l’échange d’otages en échange d’un retrait progressif d’Israël. « Tous les otages seront libérés très bientôt », a confirmé M. Trump, indiquant que la libération commencerait le 13 ou le 14 octobre. Selon les détails du plan, les forces israéliennes se retireront sur les lignes convenues dans les 24 heures suivant l’approbation du gouvernement, ce qui ouvrira la voie à l’entrée d’une aide humanitaire à grande échelle dans la bande de Gaza.
Réactions israéliennes et internationales Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a salué l’annonce comme « un grand jour pour Israël » et a annoncé que son gouvernement se réunirait jeudi pour approuver l’accord, soulignant le « retour de nos chers otages dans leurs foyers ». Le Hamas a salué l’accord comme « la fin de la guerre et la confirmation d’un retrait total », et a exigé l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire. Au niveau international, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé un « optimisme prudent », appelant au respect total de l’accord afin d’éviter toute nouvelle escalade.
Défis futurs et questions ouvertes Malgré l’annonce positive, la mise en œuvre reste le plus grand défi : Comment le retrait militaire sera-t-il géré sans chaos ? Le Hamas respectera-t-il ses engagements de libérer les otages dans les 72 heures ? Quel est le rôle des pays voisins pour assurer la stabilité à long terme ? La communauté internationale observe cette phase avec prudence, alors que les familles des otages attendent le retour de leurs proches à Jérusalem.
