Le président américain Donald Trump a lancé un avertissement sévère au Hamas, suggérant que les États-Unis pourraient recourir au désarmement forcé si le Hamas refuse de rendre ses armes volontairement. Cette déclaration intervient dans un contexte d’escalade des tensions à Gaza et de discussions intensives sur une nouvelle initiative de paix américaine visant à mettre fin au conflit une fois pour toutes.
« Nous leur avons donné une véritable opportunité. S’ils n’en profitent pas, nous interviendrons nous-mêmes », a expliqué M. Trump, commentant la position du Hamas sur les conditions du cessez-le-feu. Il a ajouté que Washington ne permettrait pas aux groupes militants d’imposer leurs conditions au processus de paix, soulignant que « la sécurité régionale exige de mettre fin aux menaces permanentes ».
Le contenu de l’initiative de paix américaine
Le plan de paix promu par l’administration Trump comprend une cessation complète des opérations militaires, la libération de tous les otages, la formation d’un gouvernement de transition à Gaza et le désarmement du Hamas comme condition préalable. Le Hamas n’a pas encore donné de réponse officielle, mais des sources diplomatiques américaines indiquent que des consultations secrètes intensives sont en cours avec une médiation américaine et internationale.
Des réactions internationales contradictoires
La communauté internationale a accueilli cette déclaration avec beaucoup de prudence : Israël a exprimé son soutien total à l’idée du désarmement, tout en exigeant des garanties de sécurité strictes pour éviter tout revers. L’Union européenne, quant à elle, a appelé à une « solution diplomatique globale » incluant toutes les parties, mettant en garde contre les dangers d’une escalade militaire. Quant aux États arabes, ils ont exigé la participation des Nations unies au suivi de tout processus de désarmement afin d’en assurer la transparence et la justice.