LE CAIRE – La Coordination des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT) a annoncé aujourd’hui, mercredi 3 décembre 2025, que le point de passage de Rafah sera ouvert dans les prochains jours pour permettre aux habitants de Gaza de sortir vers l’Égypte, conformément à l’accord de cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza. L’opération sera menée en coordination avec les autorités égyptiennes et la mission de l’Union européenne chargée de superviser le passage, a précisé le COGAT.
Kogat a déclaré dans un communiqué sur la plateforme X : « Conformément à l’accord de cessez-le-feu et aux directives émanant du niveau politique, le point de passage de Rafah sera ouvert dans les prochains jours, exclusivement pour le départ des habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte. Elle a expliqué que cette mesure était approuvée par les services de sécurité israéliens et que personne en provenance d’Égypte ne serait autorisé à entrer dans la bande de Gaza pour le moment.
Contexte et implications de la décision
Le point de passage devait être ouvert fin octobre dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre après deux ans de guerre d’anéantissement, mais Israël ne s’y est pas conformé. Les forces d’occupation ont fermé le point de passage de Rafah au début de leur opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, le 24 mai, et ont empêché les citoyens d’entrer dans la bande de Gaza ou d’en sortir.
La fermeture du point de passage intervient dans un contexte de grave crise humanitaire à Gaza à la suite de la guerre, et les Nations unies et les organisations d’aide ont demandé à plusieurs reprises sa réouverture. Il a été souligné que la sortie se ferait en coordination avec Le Caire et la mission de l’UE qui supervise le point de passage, et qu’elle suivrait le même mécanisme que celui qui a été mis en œuvre en janvier 2025.
Impacts directs et préoccupations
L’ouverture du point de passage de Rafah est une étape cruciale dans la résolution de la crise humanitaire à Gaza, car c’est désormais le seul moyen de recevoir un traitement médical ou de quitter la bande pour la première fois depuis octobre 2025. Toutefois, cette décision intervient dans un contexte de tensions sécuritaires accrues, les Israéliens affirmant que les factions de la résistance palestinienne font obstacle au retour des corps des prisonniers.
Il a été souligné que le retrait se ferait en coordination avec Le Caire et la mission de l’UE qui supervise la traversée, et suivrait la même procédure que celle mise en œuvre en janvier 2025.

































