
La décision du sélectionneur Hossam Hassan de laisser le capitaine de l’équipe nationale égyptienne Mohamed Salah sur le banc face à l’Angola, lors de la troisième journée du groupe B de la Coupe d’Afrique des nations 2025, est un événement rare qui remonte à 2018. Ce choix intervient dans le contexte de la qualification précoce des Pharaons aux huitièmes de finale, après deux victoires consécutives contre le Zimbabwe (2-1) et l’Afrique du Sud (1-0), donnant l’occasion au sélectionneur de reposer ses principales stars et d’essayer d’autres éléments.
La dernière fois que Salah s’est assis sur le banc, c’était lors de la Coupe du monde 2018 en Russie, où il a manqué le premier match contre l’Uruguay car il se remettait d’une grave blessure à l’épaule contractée lors de la finale de la Ligue des champions avec Liverpool. Depuis, Salah est devenu un élément indispensable de la sélection, débutant chaque match officiel sous l’égide de l’Union africaine ou de la Fédération internationale depuis 2017, et terminant la plupart d’entre eux jusqu’à la fin, à l’exception du Mali lors de la Coupe des Nations 2017 et du Ghana sept ans plus tard.
Cette décision souligne la confiance de Hassan dans la profondeur de l’équipe égyptienne, en particulier après une solide performance collective lors des deux premiers tours, Salah ayant contribué de manière décisive au but inscrit en fin de match contre le Zimbabwe. La mise au repos de la star de 33 ans lui permet d’entretenir sa condition physique en vue des matches à élimination directe, plus difficiles, tout en donnant à d’autres joueurs l’occasion de prouver qu’ils sont prêts.
Salah a fait 23 apparitions dans l’AFCON et la Coupe du monde combinées, marquant 11 buts pour consolider sa place parmi les meilleurs buteurs de l’histoire des Pharaons. Salah vise à battre le record du meilleur buteur égyptien en Coupe, avec quatre buts de retard sur Hassan El Shazly et trois sur son entraîneur Hossam Hassan.
À quelques jours de la fin de la phase de groupes, Salah a une occasion en or d’ajouter à son palmarès, avec la grande ambition de mener l’Égypte, qui détient le record de sept trophées, à sa première finale depuis 2010, après avoir perdu la finale à deux reprises en 2017 et 2021.
Ce choix tactique est une décision audacieuse de Hossam Hassan, qui montre l’équilibre entre le repos et la compétition, alors que les fans attendent la performance de l’équipe dans les rôles décisifs.




























