En décembre 2024, l’inflation en Tunisie a enregistré une baisse, atteignant 6,2 %, contre 6,6 % en novembre et 7 % en juillet, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique (INS). Cependant, les prix de certains produits alimentaires ont connu des augmentations significatives, dépassant parfois les 10 % sur un an.
Les produits alimentaires les plus touchés
- Viande d’agneau et de mouton : +21,3 % (la hausse la plus importante).
- Volaille : +19,7 %.
- Fruits secs : +14,8 %.
- Légumes frais : +14,2 %.
- Poisson frais : +12,8 %.
- Viande bovine : +9,2 % (proche des deux chiffres).
D’autres catégories ont également enregistré des hausses notables, bien qu’inférieures au taux d’inflation actuel :
- Chocolats et produits similaires : +7,5 %.
- Sels et condiments : +6,3 %.
- Eaux minérales, boissons et jus : +5,4 %.
- Dérivés des céréales : +5 %.
Les fruits frais, légumineuses, lait et fromage ont également augmenté respectivement de 2,3 %, 3,1 % et 1,5 %.
Produits en baisse ou stables
Malgré ces hausses, certains produits ont vu leurs prix baisser :
- Huiles alimentaires : -8,3 %.
- Fruits frais : -1,3 % (en un mois).
- Volaille : -1,8 % (en un mois).
Les prix de la viande bovine, du café en poudre et des légumes frais sont restés stables en décembre.
Évolution des prix sur un mois
Sur un seul mois, les hausses restent modérées :
- Viande d’agneau et de mouton : +1,1 %.
- Œufs : +1 %.
- Poisson frais : +0,9 %.
- Chocolats et sels/condiments : entre +0,5 % et +0,6 %.
- Dérivés des céréales, lait/fromage, fruits secs et légumineuses : augmentations inférieures à 0,5 %.
En revanche, certains produits comme les huiles alimentaires ont continué à baisser de manière significative (-5,3 %).
Une baisse de l’inflation, mais un pouvoir d’achat toujours sous pression
Bien que l’inflation globale suive une tendance baissière depuis plusieurs mois, elle reste bien au-dessus des 3 %, niveau considéré comme optimal pour préserver le pouvoir d’achat tout en stimulant l’économie. Les hausses des prix alimentaires, notamment celles à deux chiffres, continuent de peser lourdement sur les ménages tunisiens.