Le nombre de décès dus à la rage humaine en Tunisie a atteint 10 cas en 2024, selon la docteure Kawthar Harbesh, responsable par intérim de la direction des soins de santé de base au ministère de la Santé. Elle a également souligné que le nombre de personnes ayant bénéficié d’un traitement préventif contre la rage a doublé, passant de 55 000 en 2023 à plus de 100 000 en 2024. Dans une déclaration à Mosaïque FM, la docteure Harbesh a décrit la situation épidémiologique de la rage en 2024 comme catastrophique.
Une situation alarmante :
Ces dernières années, les cas d’infection par la rage, tant chez les humains que chez les animaux, ont considérablement augmenté en Tunisie. Ce phénomène a suscité des inquiétudes au sein des autorités sanitaires et parmi les citoyens, notamment en raison de la prolifération des chiens errants dans les zones urbaines, un problème devenu une urgence sanitaire nécessitant des interventions rapides pour limiter ses conséquences graves sur la santé publique.
En 2023, la rage avait causé la mort de 6 personnes et plus de 350 animaux, selon les données fournies par le président de l’Ordre des vétérinaires tunisiens.
Les mesures préventives :
La Tunisie offre gratuitement le vaccin contre la rage dans les délégations régionales de l’agriculture tout au long de l’année, en complément des campagnes annuelles de vaccination organisées par les autorités compétentes. La dernière campagne, débutée en septembre dernier, se poursuit jusqu’à janvier.