Tunisie : Une reprise économique timide mais prometteuse selon l’ONU

0
11
reprise économique

Les récentes prévisions des Nations Unies, publiées dans le rapport « La réalité et les perspectives de l’économie mondiale en 2025 », suggèrent que la Tunisie amorce une sortie progressive de ses difficultés économiques. Bien que modeste, une reprise semble se dessiner après plusieurs années marquées par des défis internes et des chocs externes.

Croissance économique : des signaux positifs

Selon les estimations onusiennes :

  • 2025 : La croissance du produit intérieur brut (PIB) devrait atteindre 1,5 %.
  • 2026 : Une légère accélération est prévue avec un taux de 1,9 %.

Cette amélioration sera soutenue par une baisse progressive des pressions inflationnistes. Après un pic estimé à 11,2 % en 2024, l’inflation devrait reculer à 8,8 % en 2025 et 7,4 % en 2026. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance :

  • La stabilisation des prix des matières premières sur les marchés internationaux.
  • Une politique monétaire plus restrictive, limitant la demande intérieure.

Une reprise fragile et conditionnée

Malgré ces prévisions encourageantes, la reprise économique tunisienne demeure précaire et dépendra de plusieurs éléments :

  1. Contexte géopolitique international : Les tensions mondiales pourraient affecter les exportations tunisiennes et les flux d’investissements.
  2. Réformes structurelles : L’efficacité des réformes mises en œuvre par les autorités jouera un rôle clé.
  3. Attraction des investissements étrangers : La capacité du pays à rassurer les investisseurs sera cruciale pour soutenir cette reprise.

Défis persistants

Les obstacles à une reprise économique durable restent nombreux :

  • Taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes, limitant les perspectives sociales et économiques.
  • Dette publique importante, réduisant les marges de manœuvre budgétaires du gouvernement.

Priorités pour une reprise solide

Pour pérenniser cette reprise, plusieurs actions sont indispensables :

  • Accélération des réformes dans les domaines de la gouvernance, de l’investissement et de l’éducation.
  • Soutien international, tant financier que technique, pour accompagner la Tunisie dans cette transition.
  • Promotion du secteur privé comme moteur de la croissance et de la création d’emplois.

En conclusion

Bien que modérée, cette reprise économique offre une lueur d’espoir pour la Tunisie. Toutefois, sa concrétisation dépendra des efforts collectifs des autorités, du secteur privé et des partenaires internationaux pour relever les défis structurels du pays.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici