L’administration de Donald Trump a rapidement mis en œuvre sa promesse électorale en lançant une vaste campagne d’expulsion des migrants en situation irrégulière aux États-Unis. Après avoir ciblé en premier lieu la Colombie, les autorités américaines élargissent désormais leur champ d’action en s’attaquant aux ressortissants de plusieurs pays, y compris ceux du Maghreb.
Des milliers de personnes concernées
Selon les dernières données du Département de la Sécurité intérieure, pas moins de 1.445.549 immigrés clandestins sont concernés par une procédure d’expulsion. Parmi eux, on recense :
- 306 Algériens sous le coup d’une décision définitive d’éloignement
- 495 Marocains en situation irrégulière
- 160 Tunisiens, un chiffre relativement plus bas mais tout de même significatif
Des expulsions qui touchent aussi l’Europe
Les migrants d’origine maghrébine ne sont pas les seuls ciblés. Plusieurs ressortissants européens figurent également sur la liste des expulsables, parmi lesquels :
- 402 Français
- 355 Italiens
- 60 Autrichiens
- 46 Belges
- 22 Finlandais
- 211 Grecs
- 2.303 Polonais
- 360 Portugais
- 3.065 Espagnols
- 120 Suédois
- 60 Suisses
L’administration Trump, fidèle à ses engagements, justifie ces expulsions par des motifs de sécurité nationale, ciblant en priorité les personnes jugées menaçantes pour l’ordre public.
Une politique migratoire qui divise
Cette décision suscite un vaste débat aux États-Unis et à l’international. Alors que certains applaudissent une politique migratoire plus stricte, d’autres dénoncent une approche discriminatoire qui impacte durement des milliers de familles installées sur le sol américain depuis plusieurs années.