La Coupe du monde 2026, organisée conjointement par le Mexique, les États-Unis et le Canada, pourrait générer une activité économique estimée à 2,5 milliards d’euros (3,8 milliards de dollars canadiens) au Canada, selon une étude publiée par la FIFA ce mardi.
Une retombée économique significative
Réalisée par le cabinet Deloitte Canada, l’étude examine l’impact des dépenses liées à la préparation et à l’organisation du tournoi. Elle estime que cette activité économique se répartira comme suit :
- 2 milliards de dollars canadiens (environ 1,3 milliard d’euros) pour le produit intérieur brut (PIB) national.
- 1,3 milliard de dollars canadiens (environ 900 millions d’euros) en revenus du travail.
- 700 millions de dollars canadiens (environ 470 millions d’euros) en recettes publiques.
Création d’emplois
En plus de ces retombées financières, l’étude prévoit la création de 24 100 emplois durables au Canada pendant la durée de l’événement. Cela représente une opportunité majeure pour dynamiser l’économie locale et offrir des bénéfices à long terme.
Un Mondial inédit
La Coupe du monde 2026 sera la première à accueillir 48 nations, avec un total de 104 matches répartis dans 16 villes hôtes à travers les trois pays. Au Canada, 13 rencontres se tiendront à Toronto et Vancouver, incluant deux matchs des seizièmes de finale et un huitième de finale.
Un levier pour le Canada
Pour le Canada, cet événement représente bien plus qu’une compétition sportive. Il constitue une plateforme pour renforcer son économie, créer des emplois, et affirmer sa place sur la scène internationale. Avec ces retombées économiques substantielles, le pays espère également attirer davantage d’investissements et de touristes à long terme.