Dans un contexte qui soulève des questions sur l’avenir du plus grand festival musical d’Europe, l’Irlande et l’Espagne semblent prêtes à se retirer de l’Eurovision 2026, qui sera la 70e édition et aura une saveur festive particulière. Ce rejet intervient dans le contexte traditionnel des objections de certains pays à la participation d’Israël, mais cette fois-ci, les rejets de deux pays coïncident, menaçant une présence plus large dans le concours à venir.
Le directeur général du radiodiffuseur public irlandais RTÉ, Kevin Buckhurst, et le ministre espagnol de la culture, Ernest Urtasun, ont exprimé leur refus catégorique de la participation d’Israël. Tous deux ont demandé à l’Union européenne de radio-télévision (UER) d’exclure Israël du concours, en invoquant les événements sanglants survenus à Gaza, qu’ils considèrent comme contraires aux valeurs fondamentales de l’Eurovision, telles que la paix et la diversité culturelle.
La décision officielle devrait être révélée à la mi-décembre, les pays devant soumettre leur candidature avant cette date, ce qui mettra l’organisation à rude épreuve en matière d’équilibre entre les intérêts politiques et techniques.
La controverse n’est pas sans rappeler les tensions qui ont déjà marqué la compétition, la participation d’Israël ayant donné lieu à des campagnes de protestation les années précédentes, mais elle a maintenant atteint un point qui pourrait changer le visage de la 70e édition.
