
Le Premier ministre portugais, Luis Montenegro, a annoncé que son gouvernement avait l’intention de consulter le président Marcelo Rebelo de Sousa et tous les partis politiques représentés au Parlement, afin d’examiner la question de la reconnaissance officielle de l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU), prévue en septembre 2025.
Un communiqué du cabinet du Premier ministre explique que le Portugal, en coordination avec un groupe d’autres pays, a rouvert la question de la reconnaissance de l’État de Palestine lors d’une réunion qui s’est tenue à New York entre le 28 et le 30 juillet.
« Sur la base de nombreux contacts et consultations, un certain nombre de pays avec lesquels le Portugal coordonne ses positions diplomatiques ont exprimé leur volonté d’entamer le processus de reconnaissance officielle de l’État de Palestine », indique le communiqué.
À l’issue de la conférence internationale, le Portugal a signé une déclaration commune avec 14 autres pays, confirmant leur volonté d’étudier la possibilité de reconnaître l’État de Palestine, dans une démarche décrite comme un soutien diplomatique tangible aux droits des Palestiniens.
Pour sa part, le président portugais Marcelo Rebelo de Sousa a exprimé son plein soutien à la position du gouvernement, soulignant l’unité de la politique étrangère du Portugal, faisant référence à l’harmonie entre les autorités exécutives et présidentielles sur cette question.
L’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie ont reconnu l’État de Palestine l’année dernière, tandis que la France a récemment annoncé son intention de prendre la même mesure lors de la prochaine session de l’Assemblée générale.