Le président de la République, Kais Saied, continue de plaider en faveur d’une réforme globale et profonde des institutions de l’État, car il est convaincu de la nécessité d’apporter un changement radical qui contribue à améliorer la vie de tous les citoyens, dans différentes régions et différents secteurs, en restructurant les institutions qui n’ont pas atteint les objectifs pour lesquels elles ont été créées.
Lors de sa récente rencontre avec le Premier ministre Sara Zafarani Zanzari, le chef de l’Etat a souligné l’importance de revoir un certain nombre de projets de textes juridiques, critiquant ce qu’il a qualifié d' »inflation législative » qui a conduit au maintien de pratiques du passé, qui ont eu des effets négatifs évidents sur la réalité, nécessitant, selon ses termes, « un traitement radical d’un état pathologique existant ».
Restructurer les organisations et donner aux jeunes un rôle de leader
Dans ce contexte, le Président de la République a souligné l’existence d’institutions qui « drainent le budget en vain » et a appelé à leur restructuration, soulignant que la réforme de ce système ne sera pas efficace si les jeunes ne sont pas responsabilisés dans des rôles de premier plan.
Saied a insisté sur la nécessité de donner confiance aux jeunes et de leur confier davantage de responsabilités, conformément à sa vision d’une nouvelle Tunisie bâtie sur les épaules de son peuple, en particulier les jeunes, qui constituent une énergie renouvelable et une véritable force motrice vers un développement global et durable, et sont les plus à même de répondre aux aspirations du peuple dans divers domaines.
La jeunesse au centre du projet national
Le Président estime que la jeunesse est le pilier principal du processus de réforme et de construction, car elle se caractérise par une générosité et une vitalité sans limites qui la qualifient pour jouer un rôle central dans la gestion des affaires publiques et la réalisation des aspirations des Tunisiennes et des Tunisiens.
Depuis son élection en 2019, Kais Saied a réussi à gagner la confiance d’une grande partie de la jeunesse, avec plus de 37 % des électeurs âgés de 18 à 35 ansqui ont voté pour lui au premier tour, ce qui est un indicateur fort de l’interaction positive entre son projet de société et les aspirations de ce groupe essentiel.