La Tunisie réaffirme son engagement à promouvoir l’entraide et la collaboration avec les pays africains, a déclaré le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, vendredi, lors de l’ouverture de la 5ᵉ Session ordinaire du Comité technique spécialisé de l’Union Africaine (UA). Cet événement, axé sur des thèmes essentiels tels que la fonction publique, les collectivités locales, le développement urbain et la décentralisation, se tient à Tunis.
L’Afrique au cœur des priorités tunisiennes
Saluant le choix de l’Union Africaine d’organiser cette réunion en Tunisie, Maddouri a exprimé la fierté de la Tunisie de son appartenance africaine. Il a souligné que l’Afrique occupe une place privilégiée dans les priorités de la politique étrangère du pays.
« Les résultats issus de cette 5ᵉ session dépassent les considérations techniques pour s’inscrire dans les plans stratégiques des pays membres et renforcer le principe de solutions africaines pour des défis africains partagés », a-t-il affirmé.
Une coopération pour relever les défis communs
La Tunisie, a rappelé Kamel Maddouri, a toujours été un acteur clé dans la lutte contre la colonisation et la discrimination raciale, tout en soutenant activement les efforts pour instaurer paix et stabilité sur le continent. Convaincue de l’importance de l’action commune et du sort partagé, elle s’engage à relever les défis africains en étroite collaboration avec les autres nations du continent.
Réformes et opportunités de coopération
Lors de son intervention, Maddouri a également insisté sur la détermination de la Tunisie à poursuivre son processus de réforme, en renforçant les principes de la démocratie et de l’État de droit. Bien que le pays mise sur ses richesses et ressources humaines, il reste ouvert à toute opportunité de coopération basée sur une approche d’intérêt commun.
Développement durable et agenda 2063
La Tunisie accorde une attention particulière à la réalisation des objectifs de développement durable et soutient activement l’agenda 2063 de l’Union Africaine, intitulé « l’Afrique que nous voulons ». Selon Maddouri, cet agenda offre une feuille de route pour construire un avenir adapté aux exigences du développement durable et à la vision de prospérité commune du continent.