Dans le cadre d’une nouvelle initiative stratégique, Microsoft et OpenAI ont signé un protocole d’accord non contraignant décrivant la « prochaine phase » de leur collaboration, qui comprend des changements fondamentaux en matière d’accès à la technologie et de mécanismes de distribution des bénéfices. Ces ajustements ouvrent la voie à la transformation d’OpenAI en société d’utilité publique, avec la possibilité d’une cotation sur le marché boursier.
Principaux changements dans le partenariat
Modification de la clause relative à l’intelligence artificielle générale (AGI) : La mise à jour supprime la restriction qui empêchait Microsoft d’accéder à la dernière technologie de l’OpenAI si son conseil d’administration déclarait l’AGI, garantissant ainsi la poursuite de la collaboration même après cette étape potentielle.
Renforcement de la division à but non lucratif : OpenAI transférera une participation financière d’au moins 100 milliards de dollars à sa branche à but non lucratif, qui conservera le contrôle total des opérations de l’entreprise, préservant ainsi sa vision fondamentale de service à la communauté.
Les droits de Microsoft : Avec plus de 13 milliards de dollars investis dans OpenAI, Microsoft recevra 49 % des bénéfices futurs générés par les activités commerciales de l’entreprise, ce qui conforte sa position de partenaire clé.
Les étapes vers l’introduction en bourse
L’année dernière, OpenAI a révélé son intention de transformer sa structure en une société publique avec des actions ordinaires, dans le but d’attirer des investissements supplémentaires. Cependant, elle a confirmé en mai que sa branche à but non lucratif resterait principalement responsable de l’orientation stratégique, en trouvant un équilibre entre les objectifs commerciaux et l’engagement en faveur de la mission sociale.
Ces développements interviennent à un moment où OpenAI cherche à étendre ses activités, en s’appuyant sur ses multiples partenariats, notamment sa collaboration avec Oracle et Sophie Bank sur le projet Stargate, ainsi qu’un accord avec Google, reflétant sa volonté de diversifier ses ressources informatiques.
