La vague de chaleur extrême qui a frappé le pays entre le 3 et le 18 août 2025, entraînant des températures élevées sans précédent, a causé 1 149 décès, selon les estimations publiées par l’Institut Carlos III de recherche en santé publique en Espagne.
Le système, connu sous le nom de « Momo » (Mortality Monitoring), est basé sur un suivi quotidien du nombre de décès dans le pays, en les comparant aux moyennes historiques attendues, tout en incorporant des facteurs externes, notamment les températures fournies par l’Agence météorologique nationale (Aemet).
Bien que ce système ne prouve pas une relation de cause à effet absolue entre les décès et la canicule, les statistiques constituent l’estimation la plus précise du nombre de personnes susceptibles de mourir à cause de la chaleur extrême.
En comparaison annuelle, en juillet 2025, Momo a enregistré 1 060 décès liés à la chaleur, soit plus de 50 % de plus qu’à la même période en 2024, soulignant la gravité du phénomène climatique récurrent.
Lors de la récente vague, les températures ont atteint 45 degrés Celsius dans le sud du pays, ce qui a rendu la tâche difficile aux pompiers et aux soldats qui ont combattu de vastes incendies, en particulier dans les régions occidentales.
Les prévisions météorologiques indiquant une baisse des températures et des précipitations dans certaines régions laissent espérer une amélioration, bien que le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ait prévenu que le pays pourrait connaître des « moments difficiles » face au changement climatique.
