La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis a condamné, ce mardi, Leïla Trabelsi et Mohamed Fahd Sakher Materi à 20 ans de prison, avec exécution immédiate. Ils devront également payer des amendes financières de plusieurs milliards de dinars, pour des faits liés à des abus de pouvoir et des préjudices à l’administration publique.
Des faits graves d’abus de pouvoir
Les accusations portent sur l’exploitation de leurs positions de fonctionnaires publics pour obtenir des avantages indus, non seulement pour eux-mêmes, mais également pour des tiers. Ces pratiques ont été réalisées au détriment de l’intérêt public, causant un préjudice significatif à l’administration.
Un contrat public au cœur de l’affaire
L’affaire concerne un contrat public attribué à Mohamed Sakher Materi et Leïla Trabelsi en violation des procédures légales et réglementaires. Cette attribution illégale a conduit à une gestion irrégulière et illicite des fonds publics, accentuant les préjudices causés à l’État.
Une décision marquante
Cette condamnation marque une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption en Tunisie. Les autorités judiciaires réaffirment ainsi leur engagement à poursuivre les responsables de détournement de fonds publics, qu’ils soient présents ou jugés par contumace.