Dans un geste qualifié d’historique, le président américain Donald Trump a annoncé qu’Israël et le Hamas étaient parvenus à un accord préliminaire représentant la première phase du plan de paix proposé par les États-Unis, qui est axé sur la libération des 48 otages détenus à Gaza en échange du retrait des forces israéliennes jusqu’aux lignes convenues. L’annonce a été faite par le biais d’un message sur sa plateforme Truth Social, suscitant de nouveaux espoirs de stabilisation dans la région.
« Ce sont les premiers pas vers une paix forte, durable et juste, et toutes les parties seront placées sur un pied d’égalité », a écrit M. Trump, saluant les progrès accomplis. Il a ajouté que cet accord est « un grand jour pour le monde arabe et musulman, Israël, tous les pays voisins et les États-Unis d’Amérique ». Il a également remercié les médiateurs du Qatar, de l’Égypte et de la Turquie, qui ont joué un rôle crucial en facilitant les négociations indirectes qui ont eu lieu à Charm el-Cheikh. Il a conclu : « Il s’agit d’un événement historique et sans précédent. Que Dieu bénisse les artisans de la paix !
Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné l’importance de cette réussite, la qualifiant de « grand jour pour Israël ». Il a annoncé qu’il tiendrait une réunion d’urgence du cabinet pour ratifier l’accord, soulignant la priorité de rendre tous les otages à leurs familles. Dans une déclaration à Axios, un haut fonctionnaire américain a été cité comme disant que « la libération des otages commencera dans les 72 heures suivant l’approbation du gouvernement israélien, avec l’espoir que cette phase sera achevée d’ici le lundi 13 octobre 2025 ».
Le contexte des négociations et le rôle des médiateurs Les négociations indirectes ont débuté au Caire avec la médiation égyptienne et qatarie et le soutien direct des États-Unis par l’intermédiaire de l’émissaire Steve Witkoff et du beau-fils de Trump, Jared Kushner, qui a rejoint les sessions mercredi. Bien qu’aucune avancée tangible n’ait été réalisée au cours des deux premiers jours, les concessions faites par le Hamas, notamment l’engagement de libérer les otages dans les 72 heures, ont ouvert la voie à la signature de cette première phase. Le plan prévoit également la libération de 250 prisonniers palestiniens des prisons israéliennes, ainsi que des mesures ultérieures prévoyant le désarmement du Hamas et le transfert de l’administration de Gaza à des organismes internationaux.