Lors d’une rencontre au Palais de Carthage, vendredi, avec la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, le président de la République, Kais Saied, a mis l’accent sur la nécessité de redonner vie à plusieurs établissements industriels qui ont été fermés ou cédés.
Des richesses « dilapidées » à valoriser
Selon le président Saied, ces établissements représentent des richesses dilapidées, et leur remise en activité est un devoir national. Il a rappelé que l’un des objectifs de la révolution du 17 décembre 2010 est de garantir au peuple tunisien son droit naturel au travail.
Le chef de l’État a également critiqué les ventes aux enchères qualifiées de « soi-disant publiques », au cours desquelles les équipements de ces établissements ont souvent été cédés à bas prix.
Des exemples emblématiques
Parmi les établissements évoqués, Kais Saied a cité :
- Le complexe industriel d’El Mzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.
- Le moulin à grains à Dahmani, dans le gouvernorat du Kef, fondé en 1912, et autrefois reconnu pour la qualité de sa production.
Ces fermetures ont eu des conséquences économiques et sociales graves, notamment la perte de nombreux emplois et l’aggravation du phénomène de chômage dans ces régions.
Un appel à des solutions concrètes
Le président a appelé à trouver des solutions urgentes pour réhabiliter ces établissements et relancer leur activité. Il a souligné que cette initiative contribuerait à réduire le chômage et à stimuler l’économie locale, tout en valorisant le patrimoine industriel du pays.
Cette démarche s’inscrit dans une vision globale visant à réduire les inégalités régionales et à favoriser le développement économique durable en Tunisie.